The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
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Cham
Gablebo
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The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
Les amateurs de jeux vidéos connaissent forcément cette série, au moins de nom (ou par l'un de ses quatre chapitres).
En ce qui me concerne je n'ai joué (et je joue encore d'ailleurs) qu'à Morrowind, et je reste impressionné par la richesse du monde mis en place par l'équipe de Bestheda depuis le début des années 1990. Les quatre épisodes se suivent dans l'histoire du continent de Tamriel, même si le héros change à chaque fois (il est généralement évoqué comme ayant disparu dans l'opus suivant), et l'incroyable ambition des concepteurs semble trouver pleinement son expression grâce au support et à la montée en puissance du jeux vidéo. Si au départ on peut évoluer sur tout le continent, la restriction du territoire explorable est devenue inévitable par la suite alors que paradoxalement la diversité et la multiplicité des lieux à visiter augmente considérablement. Les actions se situent un peu plus de quatre siècles après l'unification de tout le continent par diverses guerres et manoeuvres politiques, mais évidemment rien n'est facile, et il y a toujours des tensions à désamorcer pour tenter de sauver le monde, à défaut de l'Empire.
The Elder Scrolls III : Morrowind présente ainsi la province du même nom, ou plus précisément le duché insulaire de Vvardenfell, au coeur de son territoire et de son histoire propre. A partir de là on pourrait tout dire dans tous les sens : les dix races jouables aux caractéristiques et apparences variées, les tensions politiques entre les Maisons nobles pour le contrôle du territoire et des richesses sans oublier leurs positionnements différents envers l'Empire, les tensions religieuses entre un Temple local tout puissant et une superstition nomade ancestrale qui annonce rien de moins que la chute des dieux vivants qu'il vénère, les guerres entre guildes et à l'intérieur même de celles-ci (organisations reconnues par l'Empire pour réguler les agissements d'un peu tout le monde : guerriers, mages, voleurs, assassins professionels...), une mafia toute puissante qu'on pourra ou non aider ou démanteler, des dieux bons ou mauvais qui s'adressent directement à vous pour peu que vous trouviez leurs temples (parfois totalement abandonnés, voire enfouis sous la roche ou l'océan), le mythe des nains revisité de manière très originale, et plain d'autres choses comme la possibilité d'être mordu par des vampires ou des loup-garous avec toutes les conséquences que cela peut impliquer...
Tout ça bien sûr dans une liberté totale où tout est possible à n'importe quel endroit de l'île. Si à très haut niveau (très haut hein) tous les personnages peuvent se ressembler de très près et sont capables de tout faire au delà de leurs spécialités de départ, il est toujours possible de jouer le jeu qu'on aime, et de recommencer, pour voir ce que ça fait d'être plus ou moins méchant en gros. Seul bémol : un système magique qui ne favorise pas du tout les amateurs de sorts à lancer dans tous les sens, alors que les possibilités sont pourtant très grandes avec une petite dizaine d'écoles de magie différentes. Cependant, et c'est là que ça devient encore plus formidable, c'est que l'éditeur du jeu est fourni avec (depuis le III), ce qui permet de faire tout ce qu'on juge bon pour améliorer son jeu, jusqu'à rajouter des personnages, des lieux, des organisations jouables, des quêtes... Ce qui donne des centaines de modules différents trouvables sur internet (car quand on partage c'est mieux), et qui permet peu à peu de gommer les petits défauts et de se faire le meilleur des mondes possibles (si vous voulez appeler votre personnage Leibniz ou Candide c'est votre problème ).
Voilà, c'était un post de présentation et d'appel à la discussion pour voir s'il y a des amateurs comme moi.
En ce qui me concerne je n'ai joué (et je joue encore d'ailleurs) qu'à Morrowind, et je reste impressionné par la richesse du monde mis en place par l'équipe de Bestheda depuis le début des années 1990. Les quatre épisodes se suivent dans l'histoire du continent de Tamriel, même si le héros change à chaque fois (il est généralement évoqué comme ayant disparu dans l'opus suivant), et l'incroyable ambition des concepteurs semble trouver pleinement son expression grâce au support et à la montée en puissance du jeux vidéo. Si au départ on peut évoluer sur tout le continent, la restriction du territoire explorable est devenue inévitable par la suite alors que paradoxalement la diversité et la multiplicité des lieux à visiter augmente considérablement. Les actions se situent un peu plus de quatre siècles après l'unification de tout le continent par diverses guerres et manoeuvres politiques, mais évidemment rien n'est facile, et il y a toujours des tensions à désamorcer pour tenter de sauver le monde, à défaut de l'Empire.
The Elder Scrolls III : Morrowind présente ainsi la province du même nom, ou plus précisément le duché insulaire de Vvardenfell, au coeur de son territoire et de son histoire propre. A partir de là on pourrait tout dire dans tous les sens : les dix races jouables aux caractéristiques et apparences variées, les tensions politiques entre les Maisons nobles pour le contrôle du territoire et des richesses sans oublier leurs positionnements différents envers l'Empire, les tensions religieuses entre un Temple local tout puissant et une superstition nomade ancestrale qui annonce rien de moins que la chute des dieux vivants qu'il vénère, les guerres entre guildes et à l'intérieur même de celles-ci (organisations reconnues par l'Empire pour réguler les agissements d'un peu tout le monde : guerriers, mages, voleurs, assassins professionels...), une mafia toute puissante qu'on pourra ou non aider ou démanteler, des dieux bons ou mauvais qui s'adressent directement à vous pour peu que vous trouviez leurs temples (parfois totalement abandonnés, voire enfouis sous la roche ou l'océan), le mythe des nains revisité de manière très originale, et plain d'autres choses comme la possibilité d'être mordu par des vampires ou des loup-garous avec toutes les conséquences que cela peut impliquer...
Tout ça bien sûr dans une liberté totale où tout est possible à n'importe quel endroit de l'île. Si à très haut niveau (très haut hein) tous les personnages peuvent se ressembler de très près et sont capables de tout faire au delà de leurs spécialités de départ, il est toujours possible de jouer le jeu qu'on aime, et de recommencer, pour voir ce que ça fait d'être plus ou moins méchant en gros. Seul bémol : un système magique qui ne favorise pas du tout les amateurs de sorts à lancer dans tous les sens, alors que les possibilités sont pourtant très grandes avec une petite dizaine d'écoles de magie différentes. Cependant, et c'est là que ça devient encore plus formidable, c'est que l'éditeur du jeu est fourni avec (depuis le III), ce qui permet de faire tout ce qu'on juge bon pour améliorer son jeu, jusqu'à rajouter des personnages, des lieux, des organisations jouables, des quêtes... Ce qui donne des centaines de modules différents trouvables sur internet (car quand on partage c'est mieux), et qui permet peu à peu de gommer les petits défauts et de se faire le meilleur des mondes possibles (si vous voulez appeler votre personnage Leibniz ou Candide c'est votre problème ).
Voilà, c'était un post de présentation et d'appel à la discussion pour voir s'il y a des amateurs comme moi.
Gablebo- Souffle elfique
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Localisation : Poitiers
Date d'inscription : 06/04/2008
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
Tout pareille, je n'ai joué qu'à Morrowind et ses deux extensions. Que dire, un univers riche et immersif, un background énorme, un gameplay qui propose une durée de vie tres longue (faut que je m'y remette d'ailleurs).
Au passage il existe un Wiki francophone sur les Elder scrolls:
http://lagbt.wiwiland.net/wikibiblio/index.php/Accueil C'est assez complet et c'est sympa pour qui veut lire certains livres du jeu à tête reposée et ça permet aussi de mieux s'y retrouver dans cet univers ultra riche.
Au passage il existe un Wiki francophone sur les Elder scrolls:
http://lagbt.wiwiland.net/wikibiblio/index.php/Accueil C'est assez complet et c'est sympa pour qui veut lire certains livres du jeu à tête reposée et ça permet aussi de mieux s'y retrouver dans cet univers ultra riche.
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
Arf, The Elder Scroll, c'est une bonne partie de mon histoire d'amour vidéo-ludique! Moi j'ai commencé avec Daggerfall, le 2e. Buggé à mort, à la limite du jouable. Mais le concept était tellement exceptionnel que ca m'a pas empêché d'y jouer un sacré paquet d'heures. Après il y a eu le 3, mais je n'ai jamais pu aller très très loin, pas plus que je n'ai pu touché au 4, faute de temps...
Ishar- Soupir spectral
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Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
J'ai connu The Elders Schrolls par Morrowind sur Xbox, puis j'ai acheté Oblvion sur Xbox 360 : UNE MERVEILLE encore mieux que Morrowind, les interactions avec les personages sont très travaillées, les graphismes aussi. Les quêtes sont toutes quasi-impossibles à terminer comme dans Morrowind et de nombreux problèmes sont réglés (on ne peut plus tuer un personnage trop important pour les quêtes principales). Désormais les habitants sortent, rentrent chez eux, font des tours dans les villes, vont faire quelques courses, c'est vraiment beaucoup plus vivant que Morrowind.
Haskeer- Soupir spectral
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Localisation : Essonne
Date d'inscription : 03/11/2008
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
Morrowind... J'en ai passé des heures à parcourir cette île de long en large. Malgré un perso devenu au fil des quêtes quasiment invincible, je ne me suis jamais lassé d'explorer ce vaste monde. Des tas d'objets à collecter, des guildes auxquelles on est libre d'adhérer ou non, de nombreux lieux à visiter, certains franchement glauques comme le pestarium où les citadelles de la sixième maison. La durée de vie de ce soft est tout simplement incroyable et on se surprend parfois à se balader sans but, juste pour profiter de la beauté des paysages.
Grimnebulin- Souffle elfique
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Date d'inscription : 07/07/2010
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
Allez, puisque c'est le lieu, je poste quelques souvenirs de mes propres errances en Vvarfendell - qui après au moins trois ans de jeu, ne sont pas prêtes d'être achevées, puisque je n'ai exploré que moins d'un tiers de toutes les quêtes à remplir.
Une vue du temple de Vivec.
Spéciale dédicace à Grimbebulin.
Moi, et ma chambre très bien rangée (un des aspects atrocement cool de ce jeu est qu'on peut déplacer les objets, les empiler, bref, il y a un côté " Les Sims " qui s'ajoute au jeu de rôle lui-même)
Mes petits camarades de l'Ordre des Lames, dans une série de quêtes additionnelles, non-officielles, qui visent à restaurer un roi légitime en Morrowind.
Une meuf. On note qu'avec les années, de nouveaux corps et de nouveaux visages sont disponibles en téléchargement, pour améliorer le jeu de base. Un exemple ici, donc.
Des quais, à Vivec, rajoutés par un mod. Ils entourent toute la ville, avec des cabanes d'habitation, bistrots, des bâteaux où vivent des gens, etc. Ca rajoute un petit charme anarchique à une ville plutôt "froide" de prime abord.
Exemple de bateau aménagé.
Les gondoliers de Vivec !
Cette bonne vieille ville de Balmora.
Un mod über-cool qui rajoute des lumières aux fenêtres la nuit.
Les crépuscules sont magnifiques dans ce jeu.
J'aime ces yeux rouges.
Et ci-dessous, une série de screens d'un gros gros gros "mod" , l'archipel de Pertevue :
On y trouve même une BIBLIOTHEQUE, avec des gens qui lisent en SILENCE !
Une vue du temple de Vivec.
Spéciale dédicace à Grimbebulin.
Moi, et ma chambre très bien rangée (un des aspects atrocement cool de ce jeu est qu'on peut déplacer les objets, les empiler, bref, il y a un côté " Les Sims " qui s'ajoute au jeu de rôle lui-même)
Mes petits camarades de l'Ordre des Lames, dans une série de quêtes additionnelles, non-officielles, qui visent à restaurer un roi légitime en Morrowind.
Une meuf. On note qu'avec les années, de nouveaux corps et de nouveaux visages sont disponibles en téléchargement, pour améliorer le jeu de base. Un exemple ici, donc.
Des quais, à Vivec, rajoutés par un mod. Ils entourent toute la ville, avec des cabanes d'habitation, bistrots, des bâteaux où vivent des gens, etc. Ca rajoute un petit charme anarchique à une ville plutôt "froide" de prime abord.
Exemple de bateau aménagé.
Les gondoliers de Vivec !
Cette bonne vieille ville de Balmora.
Un mod über-cool qui rajoute des lumières aux fenêtres la nuit.
Les crépuscules sont magnifiques dans ce jeu.
J'aime ces yeux rouges.
Et ci-dessous, une série de screens d'un gros gros gros "mod" , l'archipel de Pertevue :
On y trouve même une BIBLIOTHEQUE, avec des gens qui lisent en SILENCE !
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
Mes meilleurs souvenirs se trouvent en Morrowind. J'en pleure.
Grimnebulin- Souffle elfique
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Date d'inscription : 07/07/2010
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
Nous ne sommes que le rêve d'un personnage de Morrowind.
Grimnebulin- Souffle elfique
- Nombre de messages : 58
Age : 43
Localisation : Nouvelle-Crobuzon
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
" Un jour je suis sorti. Les graphismes n'étaient pas terribles ".
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
Manque de réalisme, je pense.
Grimnebulin- Souffle elfique
- Nombre de messages : 58
Age : 43
Localisation : Nouvelle-Crobuzon
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
Oui, on nous fait vivre dans une version grise, simplifiée, codifiée, ennuyeuse, peu ambitieuse, répétitive de la réalité.
Un peu comme la ville aux couleurs tristes et monotones dans laquelle vit Neo au début de Matrix.
Sauf qu'ici quand un black te propose une pillule, c'est dans un champ avec une sono et des abrutis en treillis et k-way fluo qui se secouent sur du hardcore.
Un peu comme la ville aux couleurs tristes et monotones dans laquelle vit Neo au début de Matrix.
Sauf qu'ici quand un black te propose une pillule, c'est dans un champ avec une sono et des abrutis en treillis et k-way fluo qui se secouent sur du hardcore.
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
On parle des graphismes mais le gameplay aussi est à chier. Le nombre d'actions est restreint par les lois et les codes moraux. Et en cas d'erreur il n'y a pas de redémarrage possible, on ne choisit pas non plus la tronche qu'on va avoir. La génétique pose elle aussi ses limites, et que dire des lois physiques qui nous imposent leur tyrannie et ne se laissent pas contredire.
Bref les jeux vidéos c'est cool et Morrowind est un chef-d'oeuvre.
Bref les jeux vidéos c'est cool et Morrowind est un chef-d'oeuvre.
Grimnebulin- Souffle elfique
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Date d'inscription : 07/07/2010
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
Ouais. Dommage, juste, que les dialogues soient très limités. On peut interroger les PNJ sur 150 000 sujets mais ils n'ont en eux même aucune personnalité, et soi-même en tant que joueur on ne peut pas adopter de comportement particulier - en répondant à un PNJ par la douceur, l'agressivité, le sarcasme, la grandiloquence, la vérité, le mensonge, etc ... comme c'est le cas dans d'autres jeux comme Planescape Torment, Fallout ou Arcanum.
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
C'est vrai que l'aspect social est trop basique. Peut-être qu'un jour des moddeurs ambitieux rectifieront le tir. Peut-être qu'ils envisageront même une version online avec éradicateur de kikoolol.
Dernière édition par Grimnebulin le Jeu 14 Mar - 18:36, édité 1 fois
Grimnebulin- Souffle elfique
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Date d'inscription : 07/07/2010
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
Soudain, le ciel s'ouvrit et je compris quelle était ma mission sur Terre.
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
L'Empire n'a jamais pris fin.
Grimnebulin- Souffle elfique
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Date d'inscription : 07/07/2010
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
Je te le dis publiquement et officiellement quand même : il FAUT que tu joues aux trucs que je viens de citer. Les histoires et les dialogues sont atrocement, absurdement, fantastiquement géniaux.
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
Oui il le faut. Ajoute Baldur's Gate, Dune, Eye of the Beholder et des centaines d'autres.Gulmuz Korsakov a écrit:Je te le dis publiquement et officiellement quand même : il FAUT que tu joues aux trucs que je viens de citer. Les histoires et les dialogues sont atrocement, absurdement, fantastiquement géniaux.
Grimnebulin- Souffle elfique
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Localisation : Nouvelle-Crobuzon
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: The Elder Scrolls : Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion
Si on parle de Dune il faut qu'on ouvre un nouveau topic en SF.
Grimnebulin- Souffle elfique
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Localisation : Nouvelle-Crobuzon
Date d'inscription : 07/07/2010
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