pollux, le touriste

[pollux]

Bonjour tout le monde.

Je suis pollux, un être qui a légèrement tendance à se vautrer dans le fantastique et l'épouvante. J'ai découvert Khimaira lors de sa première incarnation, la première fois que je suis allé en Belgique. J'ai peur tout seul dans le noir, et je pense que j'aime ça.

[Kobold]

Salut Pollux !

La bienvenue en cet antre.
Pollux est un des meilleurs auteurs québecois du moment. Il sévit dans le genre fantastique pour les adultes et la jeunesse et collectionne les Prix ces dernières années...

[Nosferatu]

Héhé... Il est revenu !
Bienvenue à toi, cher ami d'Outre-Atlantique !

Tu ne collectionnes que les prix

[pollux]

Oh, c'est une bien petite collection! D'ailleurs, je peux aussi bien passer les 25 prochaines années dans la noirceur totale.

[pollux]

J'avais entrepris de faire le tour de l'assemblée pour une salutation, mais il y a soudain tant de monde que mieux vaut le faire à partir d'ici en hurlant bien fort:

Salut tout le monde! Il fait bon vous voir ici!

[Kobold]

Eh oui, le forum grandit petit à petit...

[pollux]

Parlant de tourisme, Tanaquil et moi avons passé la fin de semaine à Montréal. Comme l'année dernière, le congrès Boréal de science-fiction et de fantastique québécois se tenait à l'université Concordia. J'ai eu l'occasion d'y bafouiller sur trois panels, dont l'un avait la description suivante:

Pourquoi écrivez-vous ces choses horribles quand il y a déjà suffisamment de laideur dans le monde? Est-ce que le fantastique est une tentative d'échapper à la réalité, ou une façon de la mettre en contexte? Est-ce que la fiction fantastique peut être efficace quand, pour citer Jean-Jacques Pelletier, « La réalité, c'est pire » ?
[i]

Il y avait là matière à se débattre comme un diable dans l'eau bénite.

[Kobold]

J'aime bien celle-là:

Pourquoi écrivez-vous ces choses horribles quand il y a déjà suffisamment de laideur dans le monde?


Qu'as-tu répondu ?

[Tanaquil]

Ah, oui, il s'est bien débattu, ce beau diable de Pollux!

J'en dirai plus quand j'aurai fini mon texte khimairien: entre les piqûres de rappel de notre douce et cruelle Séverine (un prénom qui lui va comme un gant de velours hérissé de piques) et les incitations à l'écriture de mon complice – montre en main –, j'ai intérêt à envoyer la chose en début de semaine.

Pour info: mon nouvel avatar doit tout à l'objectif de Pollux, qui m'a surprise en train de suer du sang sur le texte requis, dans la cafétéria déserte de l'université Concordia…

Tout un cauchemar d'universitaire, écrivaine à ses heures.

[Kobold]

Ne sue quand même pas trop de sang sur ce texte qu'on attend avec plus que de l'impatience ;-)

[pollux]

Pour ce qui est de la question, comme on la pose depuis longtemps, j'utilise une réponse toute prête, qui se trouve même sur mon site: quand on se sent mal, piteux, misérable, la cinquième roue du carrosse, le sixième orteil du pied ou la trente-troisième dent d'une bouche, n'est-il pas bon de lire une histoire où les choses vont encore plus mal pour quelqu'un d'autre?

Évidemment, il a fallu argumenter un peu après ça.

[Tanaquil]

Vous avez oublié le huitième nain de Blanche-Neige, cher collègue.

[Nosferatu]

Excellent sujet de philo pour le bac tout cela...

[Tanaquil]

Joyeux anniversaire, cher collègue!

[pollux]

Merci ben gros, merci ben gros, je… oh, j'ai manqué de chandelles.

[Tanaquil]

Avec toutes ces bougies, on dirait plutôt que c'est mon anniversaire à moi.

[Nosferatu]

C'est avec un jour de retard (pour des raisons capesiennnes louables) que je te souhaite tout le sucès que tu mérites et un très bon anniversaire.
Many happy returns !

[pollux]

Bonsoir tout le monde. Oh, j'ai eu un petit moment d'absence, veuillez m'en excuser. Si ça peut vous rassurer, j'étais occupé à des choses horribles. Terminons sur un célèbre proverbe nécrophile: «La viande est un plat qui se mange froid.»

[Tanaquil]

Mais encore?

[pollux]

Oh, vraiment super chouette, le nouveau site! Bravo, bonnes gens, bravo!

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